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Alternative : vivre mieux, autrement et simplement

Changer le quotidien par une révision de tous les gestes qui le fondent

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Mercredi (27/10/04)

Les élus et les exclus

Un texte important, selon moi, et qui m'a beaucoup touché, de par sa justesse...

Le monde est partagé entre les élus et les exclus...
Les uns sont les maîtres et les autres les esclaves...
Les premiers ont des droits, rien que des droits, tous les droits...
Les seconds n'en ont aucun, bien que les premiers leur en concède quelques uns en fonction de leur servilité...
Les premiers ont le droit de massacrer, de torturer, de piller, d'asservir, de persécuter et de déporter les peuples qu'ils qualifient d'inférieurs...
Les seconds n'ont que le droit de subir, de servir et de se taire... et en aucun cas de se plaindre, de protester, de revendiquer, et surtout pas de Résister...
A la différence des exclus qui préfèrent le plus souvent s'entretuer pour des motifs futils, que de combattre les élus ; les élus s'entendent à merveille et sont solidaires les uns des autres contre les exclus...
Il existe certes chez les élus toute une échelle hiérarchique librement consentie, que personne ne songerait à enfreindre...
Certains sont plus élus que d'autres...
D'autres situés en bas de l'échelle, peuvent le jour où ils cessent de servir et de se prostituer, voire d'être utiles, être éjectés dans le camp des exclus...
La position hiérarchique de l'élection dans son échelle de grandeur est en fonction de critères bien précis reposant sur la race, la nationalité, la religion, le niveau social, des opinions et de la profession de l'individu...
Il est certain que le multimilliardaire blanc, de nationalité américaine et de religion (...) se situera en haut de l'échelle des élus et que le fonctionnaire de même race, nationalité et religion se situera en bas, mais toutefois à une place supérieure à celle de son collègue noir et musulman...
Il en va de même chez les exclus...
Le chrétien, blanc, français, chômeur et "démocrate" est bien mieux placé, que le chômeur algérien et "intégriste" musulman. L'un se situera en haut de l'échelle des exclus et l'autre tout en bas.
Ma propre position dans l'échelle des "valeurs démocratiques" , là ma couleur de peau et mes origines très françaises sont des circonstances aggravantes, doit se situer encore plus bas, si je suis encore côté, que celle de l'Algérien cité...
Les différents élus présidents en exercice, chinois, russe et américain doivent être placés sur la même échelle. A ce niveau, c'est plus la race et la religion qui comptent, mais le rapport des forces...
Face aux évènements, en plus de leur plus ou moins grande proximité géographique, se sont bien les critères énumérés, qui susciteront, selon les cas, l'intérêt du journaliste et de l'opinion, la compassion, l'indignation, la haine et la condamnation.
Un homme dans le malheur, aussi bien que dans le crime, n'est pas considéré comme l'égal d'un autre homme, en dépit de ce qu'on voudrait nous faire croire. Le prix de la vie n'est pas le même, comme le démontre tous les jours l'actualité, selon qu'on soit serbe, russe, indien, ou israélien, ou kosovar ; tchétchène, cachemiri ou palestinien...
Le pauvre, musulman et "intégriste" est sans intérêt dans maints pays ou le moindre chien écrasé est un sujet d'émotion... C'est la raison pour laquelle, dans la plupart d'entre-eux, leur chasse est ouverte en permanence...

Ecrit par BubbleGum, à 10:27 dans la rubrique "Premiers Pas".

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Samedi (21/08/04)

"Ce qui empêche les gens de vivre ensemble, c'est leurs conneries, pas leurs différences" - Anna Gavalda

L'auteur de "Ensemble, c'est tout" touche ici la cible en plein centre. Nos différences ne nous empêchent pas de vivre ensemble, non. Au contraire, elles nous enrichissent, nous permettent de faire de chaque jour un apprentissage de la façon de penser, de la façon de vivre et des coutumes des autres. La différences est une qualité, elle ne devrait en aucun cas être un frein à l'amitié, ou même à l'échange, à la conversation.

Je n'apprends jamais autant que lorsque je parle avec quelqu'un qui diffère de moi par son point de vue, ses idéaux ou sa manière de concevoir les choses. Lui permettre de s'exprimer dans sa différence est très important car il nous permet, en même temps, d'apprendre de cette différence et de pouvoir, ensuite, choisir en toute connaissance de cause de garder son propre point de vue ou, au contraire, d'adhérer au point de vue de l'autre.

Non, les différences n'empêchent rien. Elles sont au contraire très importantes. Si nous étions tous pareils, quel ennui...

Et je ne parle pas ici simplement de divergences d'opinion, je parle aussi de rascisme. Pourquoi devient-on rasciste? Parce que les autres ont une mentalité différente, une couleur de peau différente, une religion différente, un dieu différent, un pays différent et des idéaux différents. On prends la différence comme excuse pour ne pas accepter les autres, mais ce ne peut en aucun en être une...

Au contraire...

Alors oui, ce sont nos conneries qui nous empêchent de vivre ensemble. La connerie de se croire supérieurs aux autre et de penser avoir toujours raison. La connerie de croire qu'on sera respecté si on a des propos de gros durs envers les autres. Dégage ou je te casse la gueule, sale arabe. Une preuve de supériorité? Vous voulez rire, oui. Ce serait plutôt s'abaisser bien bas que d'avoir besoin d'être vulgaire et méchant pour faire passer ses opinions, et on en apprendrait bien plus en parlant calmement avec les autres, et en écoutant ce qu'eux ont a dire, surtout...

Bubblegum

Ecrit par BubbleGum, à 15:44 dans la rubrique "Réflexions".

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Lundi (17/05/04)

Le lait est un poison

C'est la première fois que je viens écrire ici. J'ai vu que chacun pouvait y déposer quelque chose alors j'ai décidé de faire de même. Voici un article que j'ai trouvé sur le site "Conscience du peuple" : http://www.consciencedupeuple.com/html/nouveau.html J'en avais dejà entendu parler ... et ca m'avait bcp étonné. C'est un ptit peu plus clair maintenant !

Ecrit par Frenegonde, à 01:07 dans la rubrique "Réflexions" - Mise à jour : Lundi 17 Mai 2004, 02:18.

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Mercredi (24/03/04)

Le don d'organes : réflechissez-y!

Alternative...

Ecrit par pherine1, à 19:46 dans la rubrique "Témoignages".

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Jeudi (11/03/04)

LES REFUGIES DE L'ENVIRONNEMENT

Un documentaire de Karel PROKOP et Eve Livet

Ecrit par Vendredi, à 16:42 dans la rubrique "Premiers Pas" - Mise à jour : Mardi 18 Janvier 2005, 18:14.

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Mardi (02/03/04)

Projet...

Une première (et timide) apparition de moi...

Ecrit par Ezekiel, à 22:29 dans la rubrique "Réflexions".

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Un retour au symbole

(non il ne s'agit pas de me rendre mes 5 tasses)

On attribue à André Malraux (mais je n'ai jamais trouvé la référence d'un écrit) la célèbre phrase : "Au 21ème siècle, l'homme sera spirituel ou ne sera pas". Mylène Farmer reprend ce thème dans "l'Instant X" (que j'aime beaucoup); comme quoi, on nous pousse à consommer... de la bonne musique aussi : "on n'attrape pas les mouches avec du vinaigre" (Bzzzz).

Bref, nous pouvons raisonnablement faire ce constat : l'ère du spirituel annonce ses prémices par ses interrogations qui nous hantent... Des siècles durant, l'être humain à lutté pour sa survie physique dans un monde hostile : hostilité de la nature (climats, accidents naturels, maladies) et surtout - hélas toujours - bestialités humaines. Aujourd'hui bien que les dangers naturels ne soient pas totatelement maîtrisés (n'aurions-nous pas tendance parfois à jouer avec le feu? - vache folle, SRAS, et autres "manipulations" douteuses), nous avons la chance pour la plupart des pays industrialisés de vivre dans des zones de paix relative. Le plus amusant est que nos contrées enregistrent bien plus de cas de suicides et de dépressions que les pays moins riches matériellement (je n'ai pas de statistiques à ce sujet, mais je ne crois pas divaguer).

Beaucoup pensent que le lien de cause à effet est évident: tant que l'on lutte ne serait-ce que pour survivre, on ne s'attache guère aux buts de la vie elle-même. Pour peu que l'on accepte que la vie ait un but? Est-ce bien le cas? Faut-il nécessairement que l'homme ait un but sur terre? On pourrait se contenter de répondre par la négative. Ne serait-ce pas un peu prétentieux de penser que l'Homme à une raison d'être? Mais alors si nous ne sommes placés là que pour faire notre temps, je trouve la vie bien futile et le système très navrant. Ne suis-je donc qu'un animal de passage dans un espace et un temps donné? Pourtant je reconnais mon identité, je suis moi; je veux et je peux m'exprimer... D'autant que l'histoire nous montre que l'humain n'a eu de cesse de chercher à améliorer son niveau de vie.

La brièveté de nos vie dans l'histoire du temps nous fait oublier qu'il y a à peine 100 ans, une personne de ma condition n'aurait jamais eu l'occasion de s'exprimer aussi ouvertement : je n'aurais eu ni l'éducation (même si je puis être limité ;) ), ni les moyens matériels, ni même le temps... Il ne s'agit donc pas de remettre en cause le progrès qui nous a dégagé de soucis matériels contraignant. Alors si notre niveau de vie matériel est très satisfaisant, en quoi peut-on améliorer notre niveau de vie "immatériel"? Et l'on en revient au spirituel.

Ce qui n'est pas surprenant à une époque ou tant de sectes ou de mouvances diverses foisonnent : l'Homme se cherche et cherche de nouvelles voies d'épanouissement (Ce blog en est un exemple!). Le spirituel fait toujours peur de nos jours et ne fait guère recette quand il s'agit des spiritualités usuelles telles que le Judaïsme et le Christianisme ; je ne connais pas la tendance pour l'Islam (on nous désinforme tant à son sujet, entre un intégrisme meurtrier et des guerres intestines, qu'on en oublierait une grande partie - que je souhaite majoritée - qui vit dans la paix et la tolérance). Quand bien même l'Islam fait encore recette de nos jours, il me semble qu'au même titre que le Catholicisme en France, sa rigidité pousseront ses fidèles à s'en détourner... Sans doute parce que ces Religions (vecteurs de spiritualité) ne savent plus adresser les soucis de notre temps.

Par opposition, des tendances nouvelles telle que le New Age ou le Boudhisme et autre Taoisme(dans les pays occidentaux) sont très en vogue : on y adresse sans doute plus ouvertement des questions d'ordre spirituel que les autres religions (c'est sans doute là l'erreur du Catholicisme en France qui n'a pas su faire évoluer son discours : il avait des réponses à apporter, mais trop tard, son public s'en est détourné comme ecoeuré...). Alors dans les nouvelles tendances, de nouveaux prophètes s'auto-proclament et notre société de consommation  s'élève peut-être bien au rang des premières religions : à grand renfort de médias, d'oeuvres cinématographiques ou scripturales, on nous vend du bonheur en boîte, un nouvel ordre moral, un manichésime outrancier garant du bien et du mal. Nous sommes victimes d'une anesthésie générale, à coup de symboles tronqués!

Car, et c'est là mon constat, nos sociétés qui tendent à devenir spirituelles se nourissent de symboles. Et les seigneurs du marchandisage (??? merci M. Toubon) l'ont bien compris: aujourd'hui on ne vous vend plus un produit nécessaire pour votre bien-être : on vous offre un symbole signe de sportivité, agressivité, succès social... Bref, on vous vend votre identité. Alors comment notre siècle ne pourrait-il être spirituel quand tant de gens se cherchent et se perdent. D'autant que je disais que le bien-être matériel était quasi-résolu dans nos sociétés "modernes": ne serait-ce pas oublier tous nos exclus (sans logis, sans emplois, malades, personnes agées...).

Alors qu'Alternative soit pour nous une occasion de vivre et de dire les symboles différemment : par nos mots, nos images et nos rimes, que nous sachions vaincre nos maux, nos rages et nos déprimes.

Ami calmant.

Ecrit par PetitRenard, à 21:36 dans la rubrique "Réflexions".

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Dimanche (22/02/04)

Premier témoignage

Tirer une force des erreurs du passé

Je me souviens...
Jeune, je n’avais pas un centime en poche jusqu’à mes 18 ans, il a fallu que je trouve mille et une astuce pour me divertir, sortir, m’épanouir... J’avais largement recours à la bibliothèque municipale : des livres et des CD à profusion pour une cotisation dérisoire.
Je dessinais, j’écrivais, j’écoutais de la musique, je sortais en boîte (gratuite avant minuit pour les filles)... Etais-je malheureuse ? Avec le recul, je réponds par la négative sur ce point.

Je suis ensuite entrée dans le circuit de la consommation démesurée : salaire à peine touché que déjà dépensé dans les magasins en quête d’une revalorisation de mon image par une accumulation de fringues (souvent vite enterrées dans mon placard). Un besoin irrépressible de dépenser. Acheter pour dépenser.
Trouvais-je ce que je cherchais dans cette boulimie d’achats ? Cette boulimie d’accumulation était proportionnelle à mon mal être, c’est-à-dire : immense.
Plutôt que de partager mon mal de vivre avec mes amis, je compensais à coup de tops, de jupes, de bas et de chaussures. Je marchandais mon bonheur. Cela m’apportait pour quelques heures un état euphorique qui plus le temps passait, plus sa durée s’amenuisait.

J’ai connu des hommes riches, vraiment riches : 300 m² dans le XVIème, 200 m² dans le Vème... Belles voitures, champagne à profusion, sorties dans les endroits branchés de Paris : Castel, les cafés des Costes, le Mabillon, Man Ray... La belle vie pour certains. Mais en grattant bien, tout n’était que factice, faux et superficiel.
Je me souviens de M me disant qu’il fallait toujours avoir l’air heureux face à cette bande de requins prompts à se délecter du malheur de l’un ou de l’autre.
C’était à celui qui mentirait le plus : plus le mensonge était gros, plus il était cru. Et moi au milieu de tout ça, je n’étais que le joli objet avec lequel on s’affiche. La jolie poupée à qui on paye tout en échange de son silence.

Je peux aujourd’hui dire que je préfère mille fois passer une soirée entourée de vrais amis, partageant des valeurs communes que tout le reste.
Que j’ai rigolé bien plus à l’enregistrement de l’émission de Karl Zéro vendredi, que dans un pub branchouille mais glacial.
Que je suis plus émue par une photographie que par le dernier modèle de chaussures de chez XXX. Que je me régale d’un livre emprunté à la bibliothèque, plutôt que de m’acheter le dernier jeu vidéo...

Qu’aujourd’hui, je préfère délaisser cette vie de facilité qui en définitive à plus contribuée à me déstabiliser, pour me reconstruire autour de personnes simples et stimuler mon imagination pour nous concocter des sorties à moindre coût mais partagées et éclairées de sourires vrais.

Ecrit par pherine1, à 12:08 dans la rubrique "Témoignages".

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Jouer une autre partition, celle de l'alternative

Quand je regarde autour de moi, je vois mille richesses à portée de main que bien souvent on délaisse pour assouvir une envie factice volontairement créée par la société dite de consommation.
On nous présente via les médias un modèle de vie, un pseudo bonheur basé sur la réussite sociale et l'accumulation de biens.
Image éthérée, manipulée de la femme, de l’homme dans les magasines quasi irréaliste.
Ce sont les valeurs de la société moderne qui loin de chercher l'épanouissement des êtres ne servent les intérêts que des multinationales et leur volonté de croissance et de profits. Jeu relayé par les politiques et le désir de satisfaire le grand capital et aujourd’hui plus encore.
Et cela au détriment de valeurs plus simples qui ont traversé les âges : l'échange, le partage, les arts...
Cette détermination à faire entrer l'homme dans la gargantuesque machine de production née au XIX avec la révolution industrielle pour n’en faire qu’un élément dénaturé, qu’un « client potentiel»...
Zola décrit très bien dans son "Au bonheur des dames", la gigantesque manipulation des femmes tendant à leurs créer des besoins qui non satisfaits engendrent frustration et amertume.
Je recommande vivement la lecture de ce livre qui laisse à penser.

Loin de prôner une révolution et de faire de la démagogie, nous voulons par un témoignage au quotidien démontrer qu’il est possible de s’épanouir sans pour autant  jouer le jeu de la société d’aujourd’hui.
Nous n’interdisons pas la consommation inévitable en elle-même puisqu’il faut satisfaire à ses besoins vitaux (manger, se loger, s’habiller) mais consommer mieux. Trouver une alternative à des gestes bien trop souvent automatisés et conditionnés par l’habitude et la facilité.
Réviser nos actes du quotidien avec un peu plus d’imagination, un peu plus de sensibilité.
Pour acquérir alors cette chose indéfectible que nul ne saura nous ôter puisque notre nature saura se satisfaire de gestes simples.
A nous de jouer maintenant une autre partition : la notre!
 

Ecrit par pherine1, à 11:41 dans la rubrique "Réflexions" - Mise à jour : Dimanche 22 Février 2004, 12:37.

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Samedi (21/02/04)

Vivre autrement !!!

Ou comment bâtir une alternative de vie ...

 

Ne voulant pas tomber dans l'abstraction d'une énième théorie contestataire ou réformiste, je crois que l'essentiel est d'être bref, clair, concis et concret ...

Alors qu'est-ce que l'Alternative ?

L'Alternative c'est davantage une aspiration qu'un projet défini, c'est davantage un cri de l'émotion, un cri du coeur et de l'âme, qu'une construction de l'esprit ...

Ce que nous voulons c'est savoir réviser notre façon d'appréhender et de vivre les choses et ce au travers de chacune de nos attitudes, de nos considérations quotidiennes ...

Dans quel sens ?

Nous voulons arriver à nous détâcher d'une attitude consumériste d'une part, celle qui veut que le bonheur soit proportionnel à la quantité et la qualité des biens possédés; retrouver une valeur simple et affective des choses qui nous entourent ...

D'autre part il est important de réactiver une imagination qui n'est plus que bien peu suscitée ... réactiver des énergies créatrices qui ont eu tendance à être éclipsées par une vie de procuration routinière où il n'est nul effort d'inventivité à faire pour accéder à nos désirs ... savoir réemployer les énergies artisanales et artistiques pour transformer l"inutile" prétendu en utile agréable et enrichissant ...

Les grandes lignes

Je crois que pour rester simple et clair on peut dégager deux lignes principales qui correspondent aux deux blogs d'ores et déjà créés :

- L'alternative pensée, ressentie, perçue, appréciée dans ses motivations, ses réflexions et ses conclusions, bilans ... c'est l'objet de ce blog qui rassemblera nos synthèses de façon claire, concise et accessible à tous ...

- L'alternative vécue, agie, discutée, partagée dans les trouvailles, propositions, visions, actions et réactions de chacun ... c'est l'objet du blog Alternactif où chacun pourra y aller de ses propositions et trouvailles ...

Le petit mot du Songe

Je crois qu'il est essentiel de mettre en oeuvre cette vision alternative de la vie alors que les acquis sociaux sont remis un à un en cause, alors que l'enseignement devient professionnalisant là où il offrait avant tout un savoir auparavant, être conscient que les valeurs démocratiques prônent l'individualisation là où le système la bride par des normes, des conventions, des règles de conduite : on apprend à l'enfance à travailler et avoir un temps de loisir, à acquérir un savoir tout en sachant lui opposer un esprit critique, à développer et la réflexion et l'imagination mais on plonge l'adolescent en fin de parcours scolaire dans un monde où on lui nie le temps de loisir auquel on l'avait habitué, où on lui demande de mettre au placard son esprit critique pour se soumettre à la hiérarchie et aux réglements, à enterrer son imagination pour faire travailler uniquement sa mémoire et son esprit logique voire seulement pratique ...

L'alternative c'est savoir dire à tous ceux qui sombrent dans la dépression alors que le loisir semble n'être qu'un luxe très ponctuel et limité, alors que l'indépendance d'esprit semble se résumer à adopter la vision unique des médias et de l'horizon politique, alors que l'imagination et l'esprit créateur n'ont de place plus que dans la prostitution, la marchandisation de l'émotion et de la sensibilité artistique, qu'au sein même de ce système qui semble si bien rodé qu'il pousse les esprits à voir sans cesse l'impasse de la fatalité, qu'il est aussi possible de repenser et vivre les choses autrement et ce en modifiant quelque peu nos habitudes et nos visions des choses sans nécessairement faire la révolution ou battre le pavé à grand renfort de cris et tracts ...

Ici il n'est pas d'engagement à tenir, il n'est pas de carte d'adhésion aux idées, il est simplement une dynamique que chacun est libre de suivre quand il le souhaite et ce en choisissant son propre niveau d'implication, en enrichissant de ce qui lui semble essentiel pour sa vie et en délaissant ce qui lui semble superflu ...

Nous souhaitons simplement un contenu accessible à chacun et non exclusif, des propositions simples et indépendantes les unes des autres pour pouvoir appréhender nos vies autrement sur bien des points qui les rendent trop souvent routinières ou chagrines à notre perception ...

Place à l'Alternative :o) !!!

Ecrit par Songe, à 11:13 dans la rubrique "Qu'est-ce qu'Alternative ?" - Mise à jour : Dimanche 22 Février 2004, 12:33.

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